Le Dr. Rabi’ Al Madkhalî avoue sa grande faiblesse dans la science du hadith.

 

      Pour ce qui est de la science du hadith, supposée être sa spécialité, le Shaykh [Rabi’] a avoué explicitement que la mémorisation du hadith lui était plus facile que la mémorisation du Coran, mais que malgré cela il ne mémorise rien ! Regardez la contradiction ! Il a dit dans sa cassette  (أهل الحديث هم الفرقة الناجية) / « Ahlou Al Hadith houm al firqatou an-nâjiyyah » :

(أنا يسهل عليّ حفظ الحديث أكثر من القرآن، ولله الحمد، وإن كنت لست بحافظ، ما أحفظ شيء، لكن ما أعطيها عناية، مشغول…)

Traduction :

« Il m’est plus facile de mémoriser le Hadith que le Coran, et toute la Louange revient à Allah, malgré le fait que je ne sois pas un grand mémorisateur (hâfizh), je ne mémorise rien, cependant je ne lui ai pas accordé grande attention, occupé, familles… »

Et il dit aussi, donc dans la même cassette :

(قرأت البخاري مرة واحدة، فمن كثرة التكرار كدت أحفظ كثير من الأحاديث، وأعرف إذا مر بي حديث سلمة بن الأكوع، يعني لو قرأ إنسان حديث سلمة بن الأكوع أعرف أن هذا نبرات سلمة بن الأكوع وأسلوبه ومنهجه، أسلوب عمر بن الخطاب، أسلوب عائشة، وطلعت بثمرة أن عمر وعائشة هؤلاء من الأدباء الكبار في الأدب وفي العقل، يعلم الله، تعرف هذا من كلامهم رضوان الله عليهم، فتمر عليه مرة واحدة، فيه بركة، أنا يسهل عليّ حفظ الحديث أكثر من القرآن، ولله الحمد، وإن كنت لست بحافظ، ما أحفظ شيء، لكن ما أعطيها عناية، مشغول، عوائل، وأحداث الساعة والمشاكل والابتلاء بشيء من علم الواقع، كما يقال، فهذه محنة، فلا تمتحنوا عن حديث رسول الله عليه الصلاة والسلام) اهـ

Traduction :

« J’ai lu [l’authentique] d’Al Boukhârî une seule fois, ainsi, en répétant beaucoup j’ai pu mémoriser de nombreux hadiths. Et lorsque je passe sur un hadith de Salmah Ibn Al Akwa’ [Qu’Allah l’agrée], c’est-à-dire que, si quelqu’un lit un hadith de Salmah Ibn Al Akwa’, je sais que ce sont ses expressions, son style et sa méthodologie ; [et] le style de ‘Omar Ibn Al Khattâb [Qu’Allah l’agrée], le style de ‘Âïcha [Qu’Allah l’agrée], et j’en ai tiré comme fruit que ‘Omar et ‘Âïcha faisaient partie des plus grands raffinés dans le comportement et l’intelligence, Allah le sait. Tu sais cela de leur parole –que l’agrément d’Allah soit sur eux-, tu y passes une seule fois, il s’y trouve de la bénédiction. Il m’est plus facile de mémoriser le hadith que le Coran, et toute la Louange revient à Allah, malgré le fait que je ne sois pas un grand mémorisateur (hâfizh), je ne mémorise riencependant je ne lui ai pas accordé grande attention, occupé, familles, les évènements présents, les problèmes et les épreuves par la science de l’actualité, ceci est un fléau, ne m’éprouvez donc pas par les hadiths du Messager d’Allah –salla Allah ‘alayhi wa sallam-. » (Fin de citation)

Analyse :

      Quiconque a déjà lu des biographies de savants anciens ou contemporains, sait pertinemment que la première chose essentielle dans l’apprentissage de la science est de mémoriser les textes, en commençant par le Coran, ensuite la sounnah, et ensuite les ouvrages des gens de science dans les différents sujets de la religion, que ce soit la langue arabe, le Tafsîr, le Hadith, le Fiqh…

Il serait beaucoup trop long de traduire les paroles des salaf et de ceux qui les ont suivi concernant l’importance de la mémorisation, et sur le fait que celui qui ne mémorise pas ne fait pas partie des gens de science, jamais ! Comment peut-on alors affirmer que Rabi’ Al Madkhalî fait partie des gens de science ? Si ce n’est que l’on n’est pas informé de son état ou que l’on trompe volontairement les gens.

      Le Dr. Rabi’ a donc déclaré n’avoir lu l’authentique d’Al Boukhârî qu’une seule fois, mais qu’il a pu mémoriser de nombreux hadiths en les répétant abondamment ! Comment peut-il donc mémoriser avec de nombreuses répétitions, en ne l’ayant lu qu’une seule fois ?

De plus, et c’est là que l’on atteint le summum de l’incompréhension, comment un savant dont la spécialité est le hadith, en arrive à demander à ses étudiants de ne pas l’éprouver avec le hadith du Messager d’Allah –salla Allah ‘alayhi wa sallam– ? Comment un étudiant en science religieuse, qui souhaite se rapprocher d’Allah par cela, et aspirant à devenir un savant, peut oser rester assis devant un homme qui lui demande de ne pas trop lui en demander sur la religion d’Allah ? Autant de questions dont on aimerait avoir les réponses.

      Ensuite, il dit sur lui-même quelque chose d’étonnant concernant sa capacité à reconnaître le compagnon transmetteur du hadith, en entendant simplement le texte original, et qu’il sait s’il a été transmis par Salmah Ibn Al Akwa’, par ‘Omar ou ‘Âïcha –qu’Allah les agrée-, juste en entendant leurs expressions, leurs styles et leurs méthodologies !

Une question se pose : comment peut-il être capable de connaître le compagnon qui transmet le hadith, juste en entendant le hadith alors qu’il n’est pas un hâfizh ? Et encore plus surprenant, comment arrive-t-il à différencier entre les hadiths qui sont transmis par de nombreux compagnons avec des termes très proches, et même parfois avec des termes identiques sans aucune différence ? Encore quelque chose d’incompréhensible !

      Et puis, dans les propos du Dr. Rabi’ il y a quelque chose qui pose un gros problème et qui est à la fois très dangereux, lorsqu’il attribue aux compagnons des expressions, des styles et méthodologies dans la transmission du hadith, comme s’ils les avaient inventés ou écrits eux-mêmes ! Le Dr. Rabi’ Al Madkhalî, qui est censé être un enseignant dans le hadith, ignore-t-il que les compagnons –qu’Allah les agrée– ne sont que des transmetteurs de la parole du Prophète –salla Allah ‘alayhi wa sallam- ?

      Le Dr. Rabi’ Al Madkhalî a d’ailleurs avoué sa faiblesse dans la science, en donnant les causes de cela, qui sont l’âge avancé, l’esprit qui divague, la maladie du diabète, l’oubli, le fait qu’il n’ait pas mémorisé grand-chose, son occupation par les évènements et les troubles contemporains…

Lors de cette conférence, Dr. Rabi’ Al Madkhalî s’est trompé dans les noms de certains transmetteurs, et il dit ce qui suit :

(أنا أقول لكم هكذا لأن عقلي خرف أنسى، والمفروض عليّ أن أحفظ هذه الأسماء وما أغلط فيها، لأني التحقت بمدرسة الحديث وأنا كبير في السن، ومشغول بعوائل وكذا، لكني عرفت منهجهم، فأنا أدلكم على الطريق، ما أقدر أسير فيه، لكن أعرف أن هذا الطريق هو الصحيح)اهـ

(Source : (أهل الحديث هم الفرقة الناجية) / « Ahlou Al Hadith houm al firqatou an-nâjiyyah »)

Traduction :

« Moi je vous le dit comme ça, car mon esprit divague, j’oublie, et ce qui m’est obligatoire est de mémoriser les noms et de ne pas me tromper à leur sujet, car j’ai entamé l’apprentissage du hadith alors que j’étais âgé et occupé par les familles… Cependant j’ai connu leur méthodologie (manhaj), je vous indique donc la voie, selon ce que je maîtrise, mais je sais que ce chemin est le bon. » (Fin de citation)

Et parfois pendant cette même conférence, son esprit devient confus à cause de son diabète. Il dit dans cette même cassette :

(ما أدري يا إخوتاه، أنا مشوش ما أدري والله، فين وقفت معكم؟ وما أدري، فين أرجع؟ أخبروني فين ذهبت؟ سامحوني، رأسي فيه سُكَّر) اهـ

Traduction :

« Je ne sais pas ô les frères ! Je suis confus, je ne sais pas par Allah, où me suis-je arrêté avec vous ? Et je ne sais pas où revenir ? Informez-moi, où je suis parti ? Excusez-moi, j’ai du sucre dans la tête. » (Fin de citation)

      Croyez-moi, ce passage fait de la peine à traduire et ce n’est déjà pas une joie pour moi de voir un simple vieil homme se plaindre de la confusion et du diabète, alors encore moins lorsqu’il s’agit d’un savant.

Cependant, il est impératif d’effectuer ce travail en langue française pour tous les jeunes sincères soucieux de suivre le manhaj salafî, et qui sont trompés par ce groupe, qui puise sa source et ses fondements d’un mythe que représente le Dr. Rabi’ Al Madkhalî, qu’Allah le guide, lui et ses suiveurs, ainsi que nous tous.

      J’attire votre attention sur le fait que le Dr. Rabi’ Al Madkhalî affirme pouvoir nous montrer le chemin à suivre alors qu’il affirme lui-même qu’il n’a pas les compétences pour le faire.

      On pourra également ajouter à cela, ses réponses extraordinaires lorsqu’on l’interroge sur certains hadiths, comme le jour ou des étudiants lui ont demandé un commentaire sur un hadith Qoudoussi, qui en plus de cela s’explique par lui-même, il leur répondit de délaisser ce hadith, qui pourtant est authentique, car pour lui il serait ambigu, soubhânAllah ! Lorsque Shaykh Al Fawzan fut interrogé sur cette réponse, il répondit ceci :

« Les délaisser ?! Je cherche protection auprès d’Allah ! Cela veut dire que nous devons délaisser les versets et les hadiths ambigus ?

Non ! Nous ne les délaissons pas, mais nous les expliquons plutôt à la lumière des autres hadiths et versets, nous les renvoyons à ce qui est clair (mouhkam)[1], nous les délaissons pas, mais les renvoyons au mouhkam avec quoi nous les expliquons afin d’en comprendre le sens. Mais celui-ci est un ignorant composé (jâhil mourakkab)[2], il ne sait pas !

Na’am ! Ce hadith s’explique par lui-même : « Comment pourrais-je te visiter alors que tu es le Maître des mondes ? »Allah dit : « Mon serviteur untel étais malade, et tu ne l’as pas visité, si tu l’avais visité tu m’aurais trouvé auprès de lui »

Ce hadith s’explique de par lui-même, cependant celui-ci ne sait pas, le pauvre (miskine) ! Et la calamité de nos jours ô mes frères, ces prétendants à la science (mouta’âlim)[3]qui ont cerné la science sans fondements ni bases, ils ont plutôt cerné la science de manière restreinte.

Et ceux-là sont un fléau pour l’Islam et les musulmans !

O mes frères, la science se prend qu’en empruntant le chemin de l’apprentissage auprès des savants, et de la connaissance des règles fondamentales à la déduction et à la connaissance des jugements ; les savants les ont rédigées de manière minutieuses… (Fin de citation)

Vous pourrez lire l’article complet et écouter les audio ici

      On peut aussi ajouter cette conversation qu’il a eue concernant le hadith au sujet des croyants qui seront en enfer le jour dernier mais qui en sortiront alors qu’« Ils n’ont fait aucun bien ». On sait que le Dr. Rabi’ utilise ce hadith pour justifier que celui qui délaisse les actes totalement et sans excuse est un croyant, et j’avais déjà publié un article à ce sujet dans la catégorie « réfutations » pour ceux qui ne l’ont pas lu. Donc dans cette conversation, il prouvera encore une fois sa grande faiblesse dans la science du hadith, concernant des récits pourtant rapporté dans le Sahîh d’Al Boukhârî, mais comme il le dit lui-même, il ne l’a lu qu’une seule fois. Conversation rapportée « Dans kachf al makhbou’ (étude analytique du groupe al manahija) »passage que j’ai repris de l’ouvrage « L’exposé des anomalies aux admirateurs du cheikh Rabi’ Al Madkhalî », en y apportant quelques modifications au niveau de la traduction et du commentaire :

 

فهاهو الشيخ أبو رائد جاءك إلى مجلسك وأنت تشرح للشباب حديث الشفاعة وقلت إن معنى لم يعملوا خيراً قط  » أي من عمل الجوارح  » فقال لك ياشيخ إمام الأئمة ابن خزيمة قال  » لم يعملوا خيراً قط أي على الكمال والتمام  » فقلت له غاضباً أين ذكر هذا فقال لك في كتاب التوحيد فطلبت منه أن يوقفك على الموضع فلما أوقفك عليه سكت ثم قال لك إن حديث أبي هريرة عند البخاري صريح في أن آخر من يخرج من النار إنما يعرفون بعلامة السجود فقلت له هذا صحيح البخاري اقرأ علينا الحديث فأخرج الحديث وقرأه عليك وكان في آخره فقال أبو هريرة  » فهؤلاء آخر من يخرج من النار  » فقلت : هذا اجتهاد من أبي …

 

Traduction :

« Et voici le Shaykh Abou Râ’id, il s’est rendu à l’une de tes assises alors que tu commentais aux jeunes le hadith de l’intercession, et tu as dit que la signification [du terme] « Ils n’ont fait aucun bien »concernait les actes des membres. [Le Shaykh Abou Râ’id] t’as donc dit :

« Ô Shaykh ! L’imam des imams, Ibn Khouzaïmah a dit : « Ils n’ont fait aucun bien, c’est-à-dire, de manière parfaite et complète ». » Tu lui as donc dit furieusement « Où a-t-il cité cela », il t’a donc dit : « Dans Kitâb At-Tawhid » ; tu lui as donc demandé de t’indiquer l’endroit, et lorsqu’il s’y est arrêté, tu t’es tu ! [Abou Râ’id] t’a ensuite dit : « Le hadith d’Abou Houreirah dans Al Boukhârî est explicite sur le fait que les derniers à sortir de l’enfer seront reconnu par leurs traces de prosternation », tu lui as donc dit : « Voici l’authentique d’Al Boukhârî, lis-nous le hadith ! » ; il a donc sorti le hadith et te l’a lu, et arrivé à la fin , Abou Houreirah –qu’Allah l’agrée– dit : « Ceux-là seront les derniers à sortir de l’enfer », tu as dit [Rabi’] : « Ceci est un ijtihâd d’Abi Houreirah ». (Fin de citation).

En tant que professeur diplômé en science du hadith, Rabi’ al Madkhalî devrait savoir que chez Al Boukhârî, cette expression est venu « marfou’a » par plusieurs voies, et que son « raf’ » (du terme marfou,’ désignant un hadith remontant jusqu’au prophète, il est donc authentique), est connu chez les gens du hadîth  et non pas « waqf » (du terme « mawqoufah » désignant un hadith dont la chaîne s’arrête à l’un des compagnons sans être remontée au prophète). De plus, même si elle n’était pas « marfou’ah », elle doit rester comme telle dans le hadith, et être acceptée avec le hadith. Dire que c’est un ijtihâd d’Abou Houreirah renverra à couper le hadith et couper sa compréhension dans la globalité.

De plus, même si tel était le cas, l’ijtihâd d’Abou Houreirah pèserai plus lourd que celui de Madkhalî, mais l’orgueil n’accepte pas les vérités, elles ne peuvent que les changées…

 

Et comme l’a dit récemment le Shaykh ‘Abd Al ‘Azîz Ar-Râjihî, répondant à l’accusation de Dr. Rabi’ sur la parole de l’Imam Ash-Shâfi’î –qu’Allah lui fasse miséricorde– concernant le fait que les actes était une partie intégrante de la foi et que les 3 ne se séparent pas, celui-ci avait dit que les propos n’étaient pas authentiques, le Shaykh Ar-Râjihî avait donc dit :

« Ceci est la voie des gens de l’égarement, ils font douter et ne veulent pas que les Âthâr et les textes soient confirmés, donc parfois ils attaquent les textes, parfois les Âthâr, et parfois ils attaquent les livres des gens de la sounnah… Ils veulent faire douter [sur les textes] pour que la vérité ne soit pas affirmée… » – Cet audio sera traduit intégralement et partagé prochainement InchaAllah.

Et les preuves et les exemples de cette faiblesse scientifique et avouée dans le domaine du hadith sont tellement nombreux malheureusement !

      Donc en résumé, nous avons un « savant du jarh wa ta’dil »« référence dans le manhaj », « l’un des plus grands imams de l’époque » comme l’a affirmé récemment un ignorant du Québec dont je tairai le nom, « celui avec lequel on éprouve les musulmans pour connaître leur manhaj »« spécialiste du hadith », qui :

–   Ne mémorise pas le Coran ;

–   Ne mémorise pas le Hadith et ne lui a pas accordé grande attention ;

–   Ne mémorise pas les noms des rapporteurs ;

–   Est faible en science à cause des préoccupations, de la famille, de la maladie… ;

–   Se contredit dans ses affirmations ;

–   Divague et a l’esprit confus ;

–   Oublie ;

–   N’accepte pas les textes qui ne vont pas dans son sens ;

–   Ne connait pas les ouvrages de référence des gens de la sounnah (Kitân Tawhîd d’Ibn Khouzaïmah)…

     Et la liste est longue… Et c’est donc vers lui que les jeunes qui veulent suivre la sounnah doivent revenir dans son jugement sur les gens ?! Je pose une question aux gens sincères : Cet homme aurait-il été accepté par les salaf dans la simple transmission du hadith ? Je pense que tout le monde connaîtra la réponse.

     Et pour finir, je rappelle ses propos dans « minhaj al imam mouslim » page 133, et « Entre les deux imams Mouslim et Daraqoutni », page 58, que j’aurais d’ailleurs pu intégrer dans l’article précédent le concernant :

ولو درس أبو حاتم وغيره من الأئمة –حتى البخاري– دراسةً وافية، لما تجاوزا –في نظري– النتائج التي وصلتُ إليها. لأنني –بحمد الله– طبّقتُ قواعد المحدثين بكلِّ دقّة، ولم آل في ذلك جهداً

« Si Abou Hâtim ou d’autres que lui parmi les Imams du Hadith, voir même Al Boukhârî, avaient étudié (cela) d’une manière complète, ils n’auraient, à mon avis, pas surpassé les résultats auxquels j’ai abouti. Cela du aux efforts fournis et parce que j’ai appliqué avec précision les règles des gens du Hadith, et la louange est à Allah »

      Je conclurai cet article en anticipant le seul argument de ses défenseurs sectaires qui est : « Il est zakki par les savants », aidé en cela par lui-même qui propage sur son site officiel un article intitulé « At-Thanâ Al Badi’ Min Al ‘Oulama ‘Ala As-Shaykh Rabi’ », regroupant les éloges des gens de science à son encontre. Voici donc ce que leur dit leur shaykh :

ومما أحب التنبيه عليه هو: أن بعض الناس يدعون تزكيات صدرت مني لهموربما نشروها في الناس وأنا لا أذكر شيئاً من ذلكم

وإنما يزكي المرء عمله

فعلى كل مسلم أن يزكي نفسه بالعلم النافع والعمل الصالح والأخلاقالإسلامية العالية

Traduction :

« Et ce sur quoi j’aimerais attirer l’attention, est que certaines personnes prétendent avoir des recommandations (tazkiyate) venant de moi, et il se peut qu’ils les aient propagées parmi les gens, et je ne me rappelle rien de cela (pas étonnant), mais ce qui purifie l’homme est ses actes. Il incombe donc à tout musulman de purifier sa propre personne par la science utile et l’action vertueuse, ainsi que les hauts comportements islamiques… » (Fin de citation)

On expliquera cela au frère ‘Abd Al Qouddouss Al Djazâ’irî (pour comprendre cliquer ici)

(Source : Site SahabAl Ajurry)


Source utilisée en grande partie pour cet article :   الجامع في الرد على المدخلي من خلال أشرطته

PS : L’auteur témoigne un respect particulier et prend la défense de Sayyid Qoutb à la fin de son ouvrage, or je me désavoue des égarements de cet homme, qui n’était d’ailleurs pas un savant, et qui a prononcé de nombreuses hérésies, pour lesquelles il s’est repenti ou non.

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Les aveux de faiblesse du Dr. Rabi’ Al Madkhalî dans la science du hadith.