Le Docteur Rabi’ Ibn Hâdî Al Madkhalî a dit :
« Ceci est donc une règle importante, fondamentale, dans l’appréhension et la Foi en les attributs d’Allah تبارك و تعالى . Une affirmation sans ressemblance ni représentation, sans altération ni reniement, et nous n’interrogeons pas au sujet de ce genre de ramifications. Si une chose est ambiguë pour le musulman, il s’abstient et remet la science de cette chose ou de cet attribut à Son Connaisseur et Celui qui l’a faite descendre (Allah) سبحانه وتعالى »
L’audio :
Réponse de Shaykh Sâlih Al Fawzân :
Le questionneur dit :
« L’un d’eux, dans la réponse à une de leurs questions autour des versets qui sont venus sur le fait qu’Allah Se Moque, a interdit au questionneur de poser cette question, et que si une chose est ambigüe pour le musulman, il lui incombe de s’abstenir, et de remettre cette chose ou cet attribut à Son Connaisseur et Celui qui L’a fait descendre سبحانه وتعالى. Cette réponse est-elle considérée comme un Tafwîd[1] de cet attribut ?
Réponse :
Oui ceci est du Tafwîd, et ce propos n’est pas permis, mais il doit dire « Moi, je ne sais pas, interroge autre que moi. », c’est ce qui lui est obligatoire ; il doit dire : « Je ne sais pas ! Interroge un autre que moi. » Quant à ce qu’il dise « renvoie cela à Allah, on ne connait pas son sens », ceci est un mensonge sur Allah عز و جل. Il n’est pas permis d’interroger ce genre de personne dans ces grandes questions, car c’est un ignorant. Na’am.
[1] Le Tafwîd du sens des attributs est un égarement des Achâ’irah, entre autres, qui consiste à aborder les attributs d’Allah en prétendant qu’Allah Seul n’en connaît le sens. A ne pas confondre avec le Tafwîd du « comment », qui lui, n’est connu que d’Allah. La règle dans les attributs divins, étant d’y croire, de les affirmer avec leur sens comme ils ont été révélés, de ne pas les interpréter, ni les déformer, ni les renier, ni abandonner leur sens, ni les faire ressembler à ceux des créatures. Nous disons plutôt qu’Allah a les attributs de la perfection, et le décrivons comme Il S’est décrit Lui-même, ainsi que Son Messager, mais que rien ne Lui ressemble.
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