L’innocence du Moufti concernant ce que lui imputent les Jahmiyah contemporains.

بسم الله الرحمن الرحيم

 

        Il est connu des gens de l’innovation, que l’une de leurs plus grandes armes pour combattre la vérité, est le mensonge ! Il ne se gênent ni de mentir sur Allah, si sur Son Messager –‘alayhi salat wa salam-, alors que les empêcherait il d’agir ainsi avec les savants de la Sounnah. En effet, les prêcheurs du faux savent pertinemment que s’ils se présentent aux gens avec leurs innovations, ils ne les accepteront que si elles sont accompagnées de textes, de versets ou de hadith, et à défaut de cela, ils viendront forcément justifier leur égarement avec les propos de certains imams connus pour leur défense de la croyance authentique, car sans cela, personne ne les laisserait se faire injecter leur poison. Les Khawârij ont prouvé leurs positions avec des textes, tout comme les mou’tazilah, les jahmiyah, les qadariyah… Pourtant, beaucoup d’entre eux ont été jugés mécréants par les pieux prédécesseurs de cette communauté, et ceci est une base que tu dois garder avec toi cher frère monothéiste, et ne pas te laisser tromper par les gens du faux, sous prétexte qu’ils se présentent avec des « preuves », qui en fait ne sont qu’ambiguïtés et mensonges.

        Ainsi, comme à leur habitude, les jahmiyah contemporains ne cessent de mentir sur les gens de science, non pas en forgeant des propos qu’ils leurs attribuent ensuite, mais en sélectionnant leurs paroles, les plus ambiguës possible afin de les orienter, pour fini par leur imputer un mensonge qui sera conforme à leur égarement profond. Et c’est ce qui s’est encore produit récemment concernant un propos général du Moufti, Shaykh ‘Abd Al ‘Azîz Âl Shaykh, s’il est confirmé de lui, car connaissant la source, il n’est pas inenvisageable que ce soit un mensonge. Il est d’ailleurs encore très étonnant de voir la rapidité avec laquelle les gens du faux se sont jeter sur ce propos, afin de, encore une fois, créer du brouillard dans les cœurs des monothéistes qui ne sont pas forcément armés face à certaines ambiguïtés. 

 

      Ces ignorants égarés égarant, qu’ils soient prêcheurs ou suiveurs, relayent donc un propos du Shaykh dans lequel il aurait dit, puisque l’information provient du site de Irja Sahab, (comme l’a décrit Shaykh Al Fawzan), que celui qui accomplit du shirk, nous affirmons alors que c’est de la mécréance mais que s’il est ignorant alors il se peut qu’il soit excusé et que l’on n’affirme le jugement de mécréance sur lui qu’après l’établissement de la preuve. Or, ce propos, pour les descendants de Jahm Ibn Safwan, veut dire que cet individu est « musulman », car ceci est leur croyance. Nous allons donc innocenter le Shaykh de cette accusation mensongère avec ses propres paroles :

1/ Questionneur : Est-ce que, ceux qui tombent actuellement dans des types de shirk majeur, comme la demande de secours à autre qu’Allah ou l’invocation d’autre que Lui, sortent-ils de la religion, ou sont-ils excusés par leur ignorance ?

Réponse : L’acte est de l’égarement et de la mécréance. Reste ensuite l’état des individus : si ce qu’il provient d’eux est le résultat d’une interprétation (ta’wîl) ou d’une erreur, il est donc impératif qu’on leur expose la vérité, mais sinon leurs actes, ainsi que leur jugement de ce bas-monde est celui des mécréants. Celui qui recherche le secours auprès d’autre qu’Allah ou sacrifie pour autre que lui, nous agissons avec lui dans ce bas-monde à la manière du mécréant, quant à ce qu’il y a entre lui et Allah… si cela provenait de l’ignorance, alors Allah Est Le Plus Miséricordieux des miséricordieux. Cependant, nous nous comportons avec lui selon l’apparence avec les jugements des mécréants, mais s’il était sujet à l’ignorance et à l’interprétation, alors son sort appartient à Allah.

2/Questionneur : Shaykh, la réponse que vous avez donnée précédemment signifie-t-elle que celui qui accomplit du shirk et commet un des annulatifs de l’Islam mécroit de manière précise ? Pouvons-nous le nommer moushrik ? Celui qui invoque autre qu’Allah et lui demande le secours, pouvons-nous dire de lui de manière précise qu’il est moushrik ?

Réponse : Celui qui demande le secours à autre qu’Allah et invoque autre que Lui, lui demande l’intercession, celui-ci est un moushrik sans aucun doute.

Questionneur : C’est-à-dire que nous disons de lui « moushrik » de manière précise ?

Réponse : C’est un moushrik, appelle-le au tawhid, appelle-le à Allah et à ce qu’il délaisse ces actes de polythéisme, il se peut qu’Allah accepte son repentir.

 

Les Audios : 

 

Nous terminerons par ces vidéos, avec des propos tout aussi clairs :




Il est donc très clair que pour le Moufti, quiconque voue l’adoration à autre qu’Allah est un associateur mécréant concernant les jugements de ce bas-monde, et que l’ignorance ou l’absence d’établissement de la preuve sur lui n’est pas un empêchement à sa sortie de l’Islam mais à son statut dans l’au-delà, selon la divergence bien connue à ce sujet.

Et d’autres paroles aussi claires que celles-ci sont disponibles en arabe sur le net ici

 

Et que les Jahmiyah contemporains sachent qu’ils trouveront toujours –inchaAllah– des Salafiyyoun sur leur chemin, pour défendre la croyance authentique et éradiquer leurs innovations.

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L’innocence du Moufti concernant ce que lui imputent les Jahmiyah contemporains