Shaykh Al Islam Ibn Taymiyah –qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :

Et il apparaît certes, que dans cette religion il est impératif qu’il y ait des paroles et des actes, et qu’il est impossible que l’homme croit en Allah et en Son Messager dans son cœur, ou par le cœur et la langue, et qu’il n’accomplisse pas une seule obligation apparente, ni prière, ni zakat, ni jeûne, ni autre que cela parmi les obligations, [ou qu’il les accomplisse] non pas car Allah le lui a imposées comme le fait de restituer le dépôt, de rendre véridique le récit (hadîth), ou d’être juste dans son serment et dans son jugement, sans Foi en Allah et en Son Messager, ceci ne le fait donc pas sortir de la mécréance, car les polythéistes et les gens du livre voient l’obligation de ces choses. L’homme n’est donc pas croyant en Allah et en Son Messager avec l’absence d’obligations dont Mouhammad –salla Allah ‘alayhi wa sallam- a été spécifié dans leur accomplissement. Et celui qui opte pour l’obtention de la Foi obligatoire sans accomplir quoi que ce soit parmi les obligations, qu’il fasse de ces obligations une implication de celle-ci, ou une partie d’elle, alors ceci est une divergence terminologique dans laquelle il est dans une erreur évidente, et ceci est l’innovation du Irja’ dont les Salaf ont jugé de l’énorme importance de parler sur ses adeptes, et sur laquelle ils ont tenu des propos extrêmement durs, de ce qui est connu.

(Source : Majmou’ Al Fatâwâ 7/621)

 


Arabe :

 

 

وَقَدْ تَبَيَّنَ أَنَّ الدِّينَ لَا بُدَّ فِيهِ مِنْ قَوْلٍ وَعَمَلٍ وَأَنَّهُ يَمْتَنِعُ أَنْ يَكُونَ الرَّجُلُ مُؤْمِنًا بِاَللَّهِ وَرَسُولِهِ بِقَلْبِهِ أَوْ بِقَلْبِهِ وَلِسَانِهِ وَلَمْ يُؤَدِّ وَاجِبًا ظَاهِرًا وَلَا صَلَاةً وَلَا زَكَاةً وَلَا صِيَامًا وَلَا غَيْرَ ذَلِكَ مِنْ الْوَاجِبَاتِ لا لِأَجْلِ أَنَّ اللَّهَ أَوْجَبَهَا مِثْلَ أَنْ يُؤَدِّيَ الْأَمَانَةَ أَوْ يُصَدِّقَ الْحَدِيثَ أَوْ يَعْدِلَ فِي قَسَمِهِ وَحُكْمِهِ مِنْ غَيْرِ إيمَانٍ بِاَللَّهِ وَرَسُولِهِ لَمْ يَخْرُجْ بِذَلِكَ مِنْ الْكُفْرِ فَإِنَّ الْمُشْرِكِينَ وَأَهْلَ الْكِتَابِ يَرَوْنَ وُجُوبَ هَذِهِ الْأُمُورِ فَلَا يَكُونُ الرَّجُلُ مُؤْمِنًا بِاَللَّهِ وَرَسُولِهِ مَعَ عَدَمِ شَيْءٍ مِنْ الْوَاجِبَاتِ الَّتِي يَخْتَصُّ بِإِيجَابِهَا مُحَمَّدٌ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ

 

 وَمَنْ قَالَ: بِحُصُولِ الْإِيمَانِ الْوَاجِبِ بِدُونِ فِعْلِ شَيْءٍ مِنْ الْوَاجِبَاتِ سَوَاءٌ جَعَلَ فِعْلَ تِلْكَ الْوَاجِبَاتِ لَازِمًا لَهُ؛ أَوْ جُزْءًا مِنْهُ فَهَذَا نِزَاعٌ لَفْظِيٌّ كَانَ مُخْطِئًا خَطَأً بَيِّنًا وَهَذِهِ بِدْعَةُ الْإِرْجَاءِ الَّتِي أَعْظَمَ السَّلَفُ وَالْأَئِمَّةُ الْكَلَامَ فِي أَهْلِهَا وَقَالُوا فِيهَا مِنْ الْمَقَالَاتِ الْغَلِيظَةِ مَا هُوَ مَعْرُوفٌ

 

مجموع الفتاوى جزء 7 صفحة 621

(1184)

Celui qui entre les actes dans la Foi, mais l’affirme à celui qui n’accomplit aucun acte, est dans l’innovation du Irja’ – Shaykh Al Islam Ibn Taymiyyah