Shaykh Al Islam Ibn Taymiyah –qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :

Les actes [apparents] attestent qu’il y a dans le cœur une Foi, et s’il n’y a pas d’actes, ceci dément le fait qu’il y ait une Foi dans le cœur, car ce qu’il y a dans le cœur implique [forcément] les actes apparents. Ainsi, l’absence du lâzim[1] est une preuve de l’absence du malzoum.

(Source : Majmou’ Al Fatâwâ 7/294)

 


[1] Le « lâzim » est ce qui découle inévitablement d’une cause, qui est le « malzoum ». L’existence de cette cause implique inéluctablement l’existence de son effet, de son résultat (lâzim). Ainsi, les actes apparents sont « al-lâzim » de ce qui se trouve dans le cœur, qui lui est le « malzoum » qui engendre les actes extérieurs. Celui donc qui n’accomplit aucun acte apparent nous indique donc que les actes intérieurs ont disparu également, car il est impossible qu’une personne croit en Allah et au jour dernier et n’œuvre pas avec ses membres un minimum.


Arabe :

 

فَالْعَمَلُ يُصَدِّقُ أَنَّ فِي الْقَلْبِ إيمَانًا وَإِذَا لَمْ يَكُنْ عَمَلٌ كَذَّبَ أَنَّ فِي قَلْبِهِ إيمَانًا لِأَنَّ مَا فِي الْقَلْبِ مُسْتَلْزِمٌ لِلْعَمَلِ الظَّاهِرِ. وَانْتِفَاءُ

اللَّازِمِ يَدُلُّ عَلَى انْتِفَاءِ الْمَلْزُومِ.

 

مجموع الفتاوى جزء 7 صفحة 294

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Ce qu’il y a dans le cœur implique forcément des actes extérieurs – Shaykh Al Islam Ibn Taymiyah