Sixième point : L’Islam et son fondement, d’après le Coran, la Sounnah et le Consensus des musulmans / l’ambiguïté de « l’attestation de foi »


 

         

          Ceci est l’un des points les plus importants à la compréhension de ce sujet de divergence, et de la nullité de cette question de « l’excuse par l’ignorance ». En effet, le jugement de l’Islam d’un individu est aussi important que celui de sa mécréance, car de nombreux jugements religieux en découleront, comme l’alliance et le désaveu, le mariage, l’héritage… Il est donc nécessaire de savoir ce qu’est un « musulman » dans la législation islamique, et à partir de quand nous pouvons juger de l’Islam d’une personne.

          Il ne fait aucun doute que l’Islam est la religion du pur monothéisme, avec laquelle Allah a envoyé tous les messagers à leurs communautés respectives, afin de les y appeler. Il est le principal sujet de discorde entre les Envoyés et leurs peuples, ce pourquoi la terre et les cieux ont été créés, ainsi que les Hommes et les Djinns, et c’est pour cela que le Jour dernier a été décrété ; afin de récompenser les adeptes du monothéisme et de châtié les adeptes du polythéisme.

Allah a dit (sens) :

 

Je n´ai créé les djinns et les hommes que pour qu´ils M´adorent.[1]

 

‘Abd Allah Ibn ‘Abbas -qu’Allah les agrée- a dit

 

     « A chaque passage du Coran où l’on trouve « qu’ils M’adorent » cela signifie : « qu’ils M’unifient ». 

 

Et ton Seigneur a décrété : « N’adorez que Lui ; et (marquez) de la bonté envers les père et mère… »[2]

 

Et Nous n’avons envoyé avant toi aucun Messager à qui Nous n’ayons révélé : « Point de divinité en dehors de Moi. Adorez Moi donc »[3]

 

Il ne leur a été commandé, cependant, que d´adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif…[4]

 

Et votre Divinité est une divinité unique. Pas de divinité à part lui, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.[5]

 

Ne prenez pas deux divinités. Il n´est qu´une Divinité Unique. Donc, ne craignez que Moi ».[6]

 

Dis : « Voilà ce qui m´est révélé : Votre Divinité est une Divinité Unique ; Etes-vous Musulmans ? » [Décidés à embrasser l´Islam][7]

 

          Ce dernier verset est une épine dans la gorge des défenseurs de l’Islam des polythéistes, car Allah affirme que la Divinité des gens, La Seule méritant l’adoration, Est Unique et c’est Allah –Le Très Haut-, et après avoir fait cette affirmation, il termine en disant : « Êtes-vous musulmans ». Et cela signifie que celui qui n’adore pas Allah Seul, n’entre pas dans la nomination de « musulman ».

 

L’imam Ibn Jarîr At-Tabarî –qu’Allah lui fasse miséricorde-, a dit au sujet du tafsîr de ce verset :

« La Parole concernant l’interprétation de Sa Parole au Très Haut : {Dis : « Voilà ce qui m´est révélé : Votre Divinité est une Divinité Unique ; Etes-vous Musulmans ?}. [Allah] -que Son rappel soit élevé- dit à Son Prophète Mouhammad : « Dis ô Mouhammad : Mon Seigneur ne fait que me révéler qu’il n’y a certes aucune divinité qu’il vous est permis d’adorer si ce n’est une Divinité Unique, l’adoration ne convient d’être vouée qu’à Lui, et elle ne convient pas à un autre. Il Dit : « Lui êtes-vous donc soumis ô vous les polythéistes, adorateurs des idoles avec servilité envers elles, et vous désavouez-vous donc de l’adoration d’autre que Lui parmi vos divinités ? »[8]

 

Shaykh Mouhammad Ibn ‘Abd Al Wahhab qu’Allah lui fasse miséricorde a dit :

« Sache que la divinité (ilâh) signifie : « l’adoré ». Voici l’explication de ce terme à l’unanimité des gens de science. Donc, celui qui adore quelque chose, l’a donc pris pour divinité en dehors d’Allah, et toutes [ces divinités] sont fausses sauf une Divinité Unique, qui est Allah Seul –Béni Soit-Il et Élevé d’une grande élévation-. »

Et il a dit aussi :

« La divinité (ilâh) dans la langue des arabes, est celui qui est visé par l’adoration, et ils disaient –c’est à dire les mécréants de Qouraysh– : « Certes Allah est La Divinité des divinités ». » (Fin de citation)[9]

          L’islam est donc fondé sur l’adoration d’Allah Seul et sans associé, et ceci est la signification de l’attestation que « nul ne mérite l’adoration en dehors d’Allah », bâtie sur une négation et une affirmation. Ainsi, croire en Allah ne suffit pas pour être musulman mais il faut également mécroire au Tâghout, qui englobe tout ce qui adoré au dehors d’Allah, et ceci est sa définition générale, car elle englobe également d’autres choses qui seront évoquées plus loin.

 

Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager [pour leur dire] : « Adorez Allah et écartez-vous du Tâghout »[10]

 

« Le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au Tâghout tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient. »[11]

 

Il est rapporté dans l’authentique de Mouslim, au chapitre de La foi, que le Prophète  a dit : « Quiconque dit « lâ ilâha illa Allah » et mécroit en ce qui est adoré en dehors d’Allah, alors son sang et ses biens sont sacrés, et son sort revient à Allah. »

D’après ‘Abd Allah ibn ‘Omar –qu’Allah les agrée-, le Prophète –salla Allah ‘alayhi wa sallam– a déclaré à Mina (aux croyants) :

– « Quel jour sommes-nous ?

– Allah et Son Messager le savent mieux.

– C’est un jour sacré. Savez-vous sur quelle terre sommes-nous ?

– Allah et Son Messager le savent mieux.

– Une terre sacrée. Savez-vous quel mois sommes-nous ?

– Allah et Son Messager le savent mieux.

Un mois sacré. Allah vous a interdit votre sang, vos biens, et votre honneur comme sont sacrés ce jour-ci, votre terre-ci, et ce mois-ci. »[12]

 

          Ainsi, celui dont les biens et le sang sont sacrés, est le musulman. Et le premier hadith est une preuve incontestable concernant la mécréance de celui qui voue une adoration à un autre qu’Allah, car celui-ci n’a pas mécru en ce qui est adoré en dehors de Lui, et s’il y avait une autre condition à cela, alors le meilleur des Hommes  nous en aurait informés, et certes « Ton Seigneur n´oublie rien. »[13]

 

L’Imam Ibn Al Qayyim qu’Allah lui fasse miséricorde a dit :

« Et l’Islam est l’Unicité d’Allah et Son adoration Seul et sans associé, et avoir Foi en Allah et Son Messager  , ainsi que le suivre dans ce qu’il a enseigné. Tant que le serviteur n’accomplit pas cela, il n’est pas musulman. (Fin de citation)[14]

 

Shaykh ‘Abd Ar-Rahmân Ibn Hassan Âl Shaykh qu’Allah lui fasse miséricorde– a dit : 

« La base de l’islam et sa racine, sont que le serviteur s’humilie devant Allah par le cœur et les membres, soumis par le Tawhid, l’unifiant dans la Divinité et la Seigneurie en dehors de tout autre, lui donnant priorité dans ce qu’Il Veut plutôt qu’à son âme et ses désirs. » (Fin de citation)[15]

          

          L’individu ne sera donc musulman qu’en ayant consacré toute son adoration à Allah Seul et sans associé, et en l’ayant dépouillée de tout polythéisme majeur, et qu’il soit savant ou ignorant ne change pas son statut, car la considération se fait par la réalité des choses. Tout comme l’ignorant peut être monothéiste, il peut être polythéiste, et ce point fait l’objet d’un consensus.

          L’une des principales ambigüités de ceux qui excusent les polythéistes, justifiant leur rejet des textes prouvant leur mécréance, est : « Ils prononcent l’attestation de Foi alors que les polythéistes au sujet desquels le Coran a été révélé, ne la prononçaient pas ».

 

Nous disons :

          Quiconque prononce les deux attestations de Foi sans en connaître le sens, ni agir en conséquence, n’entre pas dans la l’appellation de « musulman ». Cette attestation n’est qu’une simple prononciation chez les Mourji’a Karrâmiyah qui limite la Foi à la prononciation par la langue, quant aux musulmans qui affirment que la Foi est composée de paroles, de croyances et d’actes, ils affirment que l’attestation qui n’est prononcée que par la langue, sans être accompagnée par la croyance du cœur et les actes des membres, n’est pas une attestation religieusement prise en compte.

 

L’Imam Mouhammad ‘ibn Abd al-Wahhâb –qu’Allah lui fasse miséricorde– a dit :

« Prononcer la parole “Lâ ilâha illa Allah” sans connaître sa signification, ni appliquer ce qu’elle implique, ne rend pas la personne musulmane, mais ceci est une preuve contre elle. Quiconque témoigne qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah et adore autre que Lui en parallèle, celui-ci a un témoignage vain, bien qu’il prie, donne la zakat, jeûne, ou qu’il mette en avant certaines œuvres propres à l’Islam »

Il dit aussi :

« Toute personne qui prononce la « Chahâdah » sans connaître sa signification, ni vivre ou agir en conséquence, n’est pas musulmane » (Fin de citation)[16]

 

Souleymân Ibn ‘Abdillâh, petit fils de Mouhammad Ibn ‘Abd Al Wahhâb –qu’Allah leur fasse miséricorde– a dit :

« Celui qui témoigne qu’il n’y a de vrai divinité qu’Allah, c’est-à-dire celui qui prononce cette parole en connaissant ce qu’elle signifie et en agissant en conséquence tant dans son cœur qu’avec son corps, comme le prouve le verset : « Sache qu’il n’y a de vrai dieu qu’Allah » – et le verset : « Sauf ceux qui ont témoigné de la vérité alors qu’ils savent »

Quant au fait de prononcer cette parole sans savoir ce qu’elle signifie, ni agir en conséquence, cela ne sert à rien et ceci à l’unanimité » (Fin de citation)[17]

Et il dit aussi :

« Sache que les savants sont unanimes sur le fait que celui qui voue un seul type d’invocation à autre qu’Allah, est alors un polythéiste. Et ce même s’il dit « lâ ilâha illa Allah, Mouhammad rasouloullah », qu’il prie et jeûne. Car la condition de l’Islam avec la prononciation des deux témoignages, est que ne Soit adoré qu’Allah. Donc celui qui se présente avec les deux témoignages et adore autre qu’Allah, ne se présente donc pas réellement avec. Il les a donc prononcés comme les juifs qui disent : « lâ ilâha illa Allah » alors qu’ils sont polythéistes. Et la simple prononciation des deux témoignages sans agir et croire en leur signification, ne suffit pas en islam, et ceci à l’unanimité. » (Fin de citation)[18]

 

L’Imam ‘Abd Allah Ibn ‘Abd Ar-Rahmân Aba Boutayn –qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :

« Et la pire forme de mécréance est le polythéisme en adorant un autre qu’Allah ; c’est une mécréance à l’unanimité des musulmans ; et rien n’empêche de bannir de l’Islam celui qui se caractérise par cela ; tout comme on dit de celui qui fornique « Fornicateur » et de celui qui pratique l’usure « Usurier » » (Fin de citation)[19]

 

Shaykh ‘Abd Ar-Rahmân Ibn Hassan, petit-fils et élève de Mouhammad Ibn ‘Abd Al Wahhâb –qu’Allah leur fasse miséricorde- a dit :

« Il existe un consensus au sein de la communauté, des prédécesseurs et des successeurs, en commençant par les Compagnons, leur Suiveurs, les Imams et tous les savants des Gens de La Sounnah et du regroupement, qu’un homme n’est pas musulman s’il ne délaisse pas le grand polythéisme, ne se désavoue pas de lui et de celui qui le commet …» (Fin de citation)[20]

Il dit aussi :

« L’Islam de la personne ne sera valable sans la science de la signification de cette parole, c’est-à-dire de la parole du Tawhid, qui exige la négation du polythéisme dans l’adoration, s’en désavouer, ainsi que de celui qui le commet … Et de l’autre côté, la sincérité de l’adoration à une Divinité Unique qui n’a pas d’associé…» (Fin de citation)[21]

 

Shaykh ‘Abd Allah, fils et élève de Mouhammad Ibn ‘Abd Al Wahhâb –qu’Allah leur fasse miséricorde- a dit :

« Celui qui dit que rien ne nuit avec la prononciation des deux témoignages, ou avance qu’il n’est pas permis d’excommunier celui qui prononce l’attestation, prie, jeûne, et ce même s’il adore autre qu’Allah, c’est un mécréant, et celui qui doute de sa mécréance est aussi un mécréant, car celui qui dit une telle parole a démenti Allah, Son Messager, ainsi que l’unanimité des musulmans, comme nous l’avons précédemment mentionné. Les preuves du Coran et de la Sounnah en cela sont nombreuses, et viennent s’ajouter à elles le consensus catégorique au sujet duquel celui qui a un minimum de clairvoyance ne doute point. Cependant, le suivi aveugle et les passions rendent sourd et aveugle »[22]

 

Shaykh ‘Abd Al-Latîf Ibn ‘Abd Ar-Rahmân, arrière-petit-fils de Mouhammad Ibn ‘Abd Al Wahhâb –qu’Allah leur fasse miséricorde– a dit :

« Et nous disons : la communauté s’est réunie sur l’interdiction de cela (shirk) et sur la mécréance de son auteur, d’un consensus inéluctable, connu par nécessité de la religion de l’Islâm, ainsi que par la notion de ce avec quoi sont venus les messagers, et de la convergence de leur prêche. Ainsi, la première chose qu’ont fait entendre les Messagers à leurs peuples fut : « Adorez Allah vous n’avez pas d’autre divinité en dehors de Lui ».[23]

 

Shaykh Sâlih Al Fawzân –qu’Allah le préserve- a dit :

« Celui qui se dit musulman, alors qu’il invoque autre qu’Allah, les saints, les pieux, ainsi que les morts, et leur demande le secours, alors celui-ci n’est pas musulman… »[24]

 

Il dit aussi, en réponse à une question concernant la prise en compte de l’établissement de la preuve sur le musulman qui accomplit du polythéisme majeur :

« Premièrement, l’appeler musulman, alors qu’il provient de lui du polythéisme… cette appellation n’est pas correcte ! Celui de qui il provient du polythéisme majeur, on ne l’appelle pas musulman, mais on l’appelle associateur (moushrik)…[25]

         

          Ce genre de propos des savants prédécesseurs, affirmant le consensus à ce sujet, sont très nombreux. Ainsi, l’attestation de Foi possède des conditions, sans lesquelles elle n’est pas valable et n’octroie pas le statut de musulman à celui qui la prononce, et ceci est la réalité de l’Islam auquel tous les Messagers ont appelé, qui est l’Unification d’Allah dans l’ensemble des adorations.

          Ainsi, le Tawhid et le shirk sont deux contraires, et deux contraires ne peuvent se réunir dans une même personne. En outre, sachant que l’Islam est le Tawhid, quel Islam peut-il rester à celui qui s’oriente vers autre qu’Allah par différents types d’adoration ? Sachant que l’associateur est celui qui donne un associé à Allah, existe-t-il dans la législation islamique ce que l’on appelle un « associateur musulman » ? Un cœur peut-il s’orienter vers Allah Seul et en même temps s’orienter vers d’autres que Lui ? Plusieurs questions dont nous aimerions les réponses des Jahmiyah contemporains.

 

Shaykh ‘Abd Ar-Rahmân Ibn Hassan Âl Shaykh –qu’Allah leur fasse miséricorde- a dit, dans son explication du verset :

« Certes, vous avez eu un bel exemple [à suivre] en Abraham et en ceux qui étaient avec lui, quand ils dirent à leur peuple : « Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors d´Allah. Nous vous renions. Entre vous et nous, l´inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu´à ce que vous croyiez en Allah, seul ». »[26]

« Et ce verset inclut tout ce qu’a cité notre shaykh –qu’Allah lui fasse miséricorde- (Mouhammad ibn ‘Abd Al Wahhâb), d’incitation au Tawhid et de négation du polythéisme, de prendre pour alliés les monothéistes, ainsi que le Takfîr de celui qui le délaisse en accomplissant le polythéisme qui l’annule, donc celui qui commet le polythéisme a délaissé le Tawhid, ceci parce que les deux sont contraires l’un de l’autre et ne peuvent se réunir. De ce fait, à chaque fois que le polythéisme apparaît, le Tawhid disparaît. Et Allah Le Très Haut a certes dit au sujet de celui qui associe : « et il assigne à Allah des égaux, afin d´égarer (les gens) de Son chemin. Dis : « Jouis de ta mécréance un court moment. Tu fais partie des gens du Feu » »[27], Allah l’a donc jugé mécréant par le fait qu’il lui donne des égaux, qui sont des associés dans l’adoration, et ce genre de versets sont nombreux, il n’est donc monothéiste qu’avec la négation du polythéisme, son désaveu, et le Takfîr de celui qui le commet. »[28]

 

          Il est donc très clair que cette ambigüité consistant à dire : « ils prononcent l’attestation de Foi », est inacceptable et contredit le Livre, la Sounnah et le consensus des Messagers, ainsi que celui des savants de la communauté.

Comment pouvons-nous alors dire que celui qui ignore le sens de l’attestation et adore autre qu’Allah est un musulman ? Le point suivant mettra en évidence cette contradiction.



[1] Sourate 51 / Verset 56

 

[2] Sourate 17 / Verset 23

[3] Sourate 21 / Verset 25

[4] Sourate 98 / Verset 5

[5] Sourate 2 / Verset 163

[6] Sourate 16 / Verset 51

[7] Sourate 21 / Verset 108

 

[8] Tafsîr Ibn Jarîr At-Tabarî – Jâmi’ Al Bayân – édition Shâkir 18/552-553 – Sourate 21, verset 108

[9] Fatâwâ Najdiyah, volume 1 page 102

[10] Sourate 16 / Verset 36

[11] Sourate 2 /Verset 256

 

[12] Rapporté par Al Boukhârî (1742)

[13] Sourate 16 / Verset 64

[14] Târiq al hijratayn, page 411

[15] Fatawa najdiyah volume 1 page 84

[16] ad-Dourar as-Saniyyah, 12/535

[17] Taysir al-Aziz al-Hamid, page 51

[18] Fatawa Najdiyah, volume 1, page 89/90

[19] ad-Dourar As-Saniyah 10/416,417

[20] ad-Dourar as-Saniyyah, volume 8 / page 338

[21] ad-Dourar as-Saniyyah, 2/153

[22] ad-Dourar As-Saniyah 10/250

 

[23] Minhaj ta’sîs wa taqdîd page 77

 

[24] Source audio : ici

[25] Source audio : ici

[26] Sourate 60, verset 4

[27] Sourate 39, verset 8

[28] ad-Dourar as-Saniyah, volume 2, page 204

 

 

 

 

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Sixième point : L’Islam et son fondement, d’après le Coran, la Sounnah et le Consensus des musulmans / l’ambiguïté de « l’attestation de foi »